Sagrada Familia Barcelone, fin des travaux annoncée ! le point sur Antoni Gaudi…

Bonjour !

Je suis en joie, j’ai trouvé une raison de vous parler de Barcelone : son quartier gothique, son Montjuïc, sa diagonal, son parc güell, son football, sa scène musicale, ses artistes, et son rayonnement. Mais c’est un peu au César des lieux que je vais consacrer ces lignes, et rendre à Gaudi ce qui lui appartiendra bientôt, dans son CV déjà lourd très lourd : la Sagrada Familia finie !

Figurez-vous que la fin des travaux est proche ! Oui, toute proche même puisqu’une date est annoncée. Mesdames et messieurs, ce sera pour l’année 20.. STOP ! Attendez… N’allons pas si vite, slow content friendly here !!

Petit retour sur la genèse du préquel. On parle quand même de Gaudi. C’est un peu comme si on parlait d’architecture non ? (!!!!). Tout à fait entre nous, avez-vous déjà eu l’occasion de discuter avec un architecte ? Je veux dire, discuter avec lui d’architecture ? Les courants, les modes, le dessin, la hype, son œuvre ?

Moi non plus !

AR(t)chitecture, volume one, tout ce qui fera de vous le centre de la prochaine discuss entre amis (faudra que cela tourne autour de Gaudi, quand même…)

Antoni Gaudi (1852 – 1926), catalan, est le fer de lance de l’Art Nouveau en Catalogne et en Europe. Avec sept de ses œuvres classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, il marque le paysage barcelonais et inspire énormément d’artistes, tous horizons disciplinaires confondus.

Sept oeuvres à L’UNESCO !

Ce qui fait une des particularités de Gaudi, le signe distinctif par-delà les mosaïques et l’extravagance, est l’utilisation d’une géométrie « nouvelle » à base d’hyperboloïde, hélicoïde ou conoïde. Bref des hyperboles dans lesquels l‘angle droit n’existe pas, et qui suggère fortement la vie du minéral, la présence de la Nature dans sa vision de l’architecture.

Son œuvre maîtresse la basilique de la Sagrada Familia est une évocation de la forêt, lui qui s’inspira si longuement des paysages qu’il avait sous les yeux : montagnes, grottes, forêts donc, les arbres, le squelette humain. Entre ces deux derniers d’ailleurs, il disait qu’ils étaient les meilleurs représentants de l’alliance du fonctionnel et du beau.

Artiste complet, il imagine ses œuvres en entier depuis l’architecture globale en passant par les charpentes, les décorations, les fonctionnalités, les céramiques, autant de techniques qu’il maîtrisait.

2026, fin des travaux. Pfiou…